vendredi 6 juin 2008

Le grand départ, lundi 2 juin

Comme je le disais au tout début, c'est fou tout ce qu'on peut mettre dans une 106




La pluie est toujours là, elle ne nous aura pas lâché de tout le séjour.
J'emporte dans mes bagages beaucoup de bons souvenirs, quelques moments difficiles, et de très belles rencontres.
Une expérience pleine d'enrichissements.
Le blog s'arrête là mais il y a une vie après la résidence.
Au programme, recherche d'un atelier, conception de mon site internet, remaniement de mon dossier, de la mise en page et des textes...
Et merci à vous tous, lecteurs, connus ou inconnus, qui avaient suivis mes aventures pendant ces trois mois.

Quelques photos de l'installation





Vernissage le 30 Mai

Une semaine plus tard, me voici de retour chez moi mais internet ne marche pas. C'est donc en direct de chez Regis et Juliana que je mets en ligne ces trois derniers messages.
Voici un petit aperçu du vernissage.
Les amis sont au rendez-vous, la famille aussi.



Pas mal de bons retours sur mon travail. Je suis contente que le public ne s'attardent pas sur les défauts de finition et de peinture, et se concentre sur la pièce en elle-même. Ce projet me tenait vraiment à coeur, je suis heureuse d'être allée jusqu'au bout. C'était un pari un peu risqué tout de même (techniquement surtout) et malgré la charette, j'en suis venue à bout.
Je remercie encore Denis Driffort qui m' a aidé pour suspendre les panneaux (et c'était pas une sinécure!!!!).
Sabrina Prez, Jonathan Harker et Céline Domingie pour la peinture mais surtout pour leur soutien et leurs encouragements.
Et bien sur Roland Fuhrman pour tous ses conseils éclairés.

dimanche 1 juin 2008

Récapitulatifs du montage de l'expo

Ayant laissé un peu à l'abandon le blog depuis quelques jours, il me semble judicieux de vous faire part du montage de l'expo, avec images à l'appui.
Je reviens un peu en arrière, à partir du jour où j'ai trouvé les plaques en plastiques dans les poubelles du Leclerc.

Après avoir nettoyé les plaques, je les ai découpées à la scie sauteuse. Comme elles sont très fines, 4mm d'épaisseur, j'ai fait une deuxième découpe du dessin avec un décalage pour pouvoir les assembler en doublant l'épaisseur.


Pré-assemblage dans l'atelier et assemblage définitif dans la salle d'expo.
Pour l'accrochage nous nous sommes servis de tasseaux fixés entre les poutres ou aux murs.
Denis a fixé entre elles de grands pan de contre plaqué que nous avons glissé sous les panneaux pour nous permette, sans risque, de les passer de l'horizontale à la verticale.



Un panneau vu de profil

Vue avant peinture




Et maintenant avec les première couches de peinture




Trois couches de peinture par face, ça fait 18 couches en tout.
Pas dormi de la nuit pour être prête à temps pour la venue du photographe .
A 8h du mat je ne voyais que les défauts de raccords et surtout de peinture, un grand moment de solitude qui s'est vite évanoui lors du vernissage... :)

lundi 26 mai 2008

Mission panneau accomplie

Je viens de finir mon troisième panneau, découpe et assemblage.
Maintenant il me faut réfléchir à comment je vais les suspendre. La contrainte étant qu'on ne peut pas percer les plafonds puisque le chauffage et l'électricité passe à cet endroit. Je pense donc faire une structure en bois qui viendrait s'appuyer sur les poutres en fer. C'est justement pour cela que je n'ai pas choisit de faire mes panneaux en bois, pour que ça reste léger et que ça ne viennent pas déformer le bois utilisé pour la suspension.

dimanche 25 mai 2008

Invitation



mercredi 21 mai 2008

Montage des panneaux

J'ai trouvé la matière première pour faire les panneaux....dans les poubelles du Leclerc. (Merci Edouard!!!!!)
Il s'agit de plaques en plastique de 59,5 cm2, super légères mais très solides.
Pil poil ce qu'il me fallait.( un peu plus grand ça aurait été pas mal quand même...)
Mais elles étaient déguelasses. J'ai passé 6 h non stop à les nettoyer en me cassant le dos. et en essayant d'utiliser le moins d'eau possible.
Le premier panneau est en cours de construction. Ca me prend beaucoup plus de temps que je ne le pensais. Du coup je commence à paniquer un peu.
Je vais essayer de faire ça le plus vite possible pour être fin prête jeudi soir. Pas gagné mais y a encore bon espoir.
Aujourd'hui on a reçu les invitations pour le vernissage. Je mettrai ça en ligne quand j'aurais un peu plus de temps.
Bon allez j'y retourne

dimanche 18 mai 2008

Le projet se précise

J'ai peaufiné plus avant mon projet.
Quatre panneaux carrés d'environ 3 mètres sur 3 seront suspendus dans l'espace et j'ai choisit d'autres points de vue que précédemment.





Je vais finalement réaliser ces panneaux en carton.
J'ai passé toute la journée à envoyer des mails avec photos du projet à des spécialistes de la fabrication de meubles en cartons histoire d'avoir quelques détails sur le matériau.
Après je ne sais toujours pas si je fais une structure ou pas.
La salle d'exposition ne sera libre que mardi. Ça me laisse toute la journée de demain pour faire mes premiers essais avec et sans structure. Je croise les doigts.

Il y a une vie à côté du travail

Un petit message pour préciser que, l'air de rien, malgré que le rythme s'accélère, nous ne passons pas notre temps uniquement la tête plongée dans le travail.
Rien que ces derniers jours, j'ai assisté à une conférence sur l'art et le territoire, j'ai découvert le restaurant du lac à Cancon grâce à Céline et Jonathan, et hier soir nous sommes allés manger chez Sabrina.
Ces petits moments sont très appréciables et me permettent de prendre du recul par rapport à mon travail mais aussi de multiplier les avis et les conseils en ce qui concerne mon projet.

jeudi 15 mai 2008

Et ben non finalement c'est celui là le bon

Hier soir, 22h : je rentre au studio pour manger et décide de faire un peu de découpage sur du bristol. Le vernissage se rapproche et la tension monte sans qu'on le veuille vraiment.
Ça peut sembler bizarre mais découper des formes, c'est le genre du truc qui me calme. C'est encore plus efficace que de faire la vaisselle ou le ménage.
A 1H du mat j'ai fait mes quatre pages et je me sens beaucoup mieux. Plus pausée.
et là Eurêka!!!!!
Ça y est je la tiens mon idée. Je suis tellement enthousiaste que je me force à 2h du mat à faire des sudokus pour penser à autre chose.
En arrivant à l'atelier ce matin je mets tout ça en place dans la maquette et... et.........
Bon allez je vous montre...






Vu que c'est du bristol, il y a un petit côté ondulé dont il faut faire abstraction. J'aimerai bien que ce soit vraiment rigide.
Il me faut maintenant réfléchir au matériau adéquate (cp, papier, carton ???) et faire quelques essais pour voir ce que ça donne.

mercredi 14 mai 2008

Je crois que celui là c'est le bon

J'ai donc bien réfléchis pour trouver une solution à mon problème.
J'ai garder l'idée de réintroduire une maquette du lieu d'expo ( échelle 1/3)
mais avec un agencement différent. Pour vous donner une idée plus précise la maquette fera 1m de haut et 10 m93 de long.
On retrouve la confrontation de différents plans, le jeu sur la profondeur de champs et la perspective.
J'ai fait les photos dans la maquette en respectant le point de vue d'une personne adulte ainsi que la recul imposé par les limites de la pièce.






J'ai encore deux, trois essais à faire . J'aimerai bien, entre autre, créer un jeu de reflet, si possible en utilisant quelque chose de plus subtil qu'un miroir.

samedi 10 mai 2008

Le dilème

Je suis super contente de cette idée.
Réintroduire une maquette dans l'espace en jouant sur l'apesanteur, la rencontre entre les différentes échelles.
Le problème c'est que ça ressemble étrangement à une pièce de Caroline Molusson qui aurait fusionné avec les maquettes de Vincent Mauger, deux artistes qui eux aussi ont fait une résidence à Pollen.
J'en profite donc pour chercher ce qui me plait vraiment dans ce dernier essai.
Je suis séduite par la multiplication des points de vus qui se superposent.
j'aime beaucoup la place qu'occupe la maquette dans l'espace et comment elle vient perturber la lecture de la pièce.
Le volume qui se plie comme du papier












Le fait est ,que j'ai des préoccupations similaires à celle de Caroline Molusson et Vincent Mauger.
C'est évident.
J'essaie donc de trouver une autre forme, quelque chose de plus singulier véhiculant ces notions qui me sont chères.